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Schématisation de la classe unique de Longechenal

Christian DREVET

Commentaires sur le schéma de fonctionnement de la classe primaire de l’école de Longechenal (CPà CM2)

Comme dans la deuxième mouture du schéma de la classe de Catherine Chabrun, j’ai essayé de rendre compte de la manière dont les enfants réalisent leurs apprentissages.

Concernant ces apprentissages, la distinction est faite entre :

- d’un côté ce qu’on pourrait appeler des savoirs ou savoirs-faire,

- de l’autre les compétences conçues comme un ensemble de connaissances , de savoirs et de savoir-faire en action dans un contexte précis.

Pour illustrer cette distinction, on pourrait dire que connaître les terminaisons de l’imparfait est un savoir, placer les terminaisons des verbes dans une suite de phrases (exercice) un savoir-faire. La compétence correspondante serait d’orthographier les verbes dans un texte. Au bout du compte, c’est toujours la compétence qu’on vise.

Le plan de travail est l’outil au croisement de ces types de contenus, comportant deux rubriques essentielles qui renvoient à deux temps différents dans la classe :

- un temps consacré à l’acquisition de savoirs et à l’entraînement des savoirs-faire, temps piloté par le maître et régulé par des grilles d’objectifs de travail (les brevets institutionnels de la classe de Catherine),

- un autre consacré aux projets personnels et collectifs qui seraient le lieu d’acquisition de compétences, dans la mesure où les projets sont des “contextes”. En l’absence de ce temps dans la classe, l’acquisition de compétences serait impossible, car tout fonctionnerait hors contexte, le maître ne pouvant fournir autre chose que des exercices.

Les projets ont la plupart du temps leur origine dans la communication interne et externe - événement de la vie des enfants ou du groupe, information venant d’une autre classe, projet présenté.... La réunion est leur principal lieu d’émergence.

L’enjeu actuel de ma recherche “projets personnels et compétences” est de permettre aux enfants de percevoir les liens entre compétences des projets et savoirs et savoirs-faire des “brevets institutionnels”.

J’ai placé fictivement au bas du schéma un “arbre de connaissances” qui pourrait être la place de cet outil s’il existait dans la classe. En poussant plus loin l’extrapolation, on pourrait anticiper le rôle de cet outil en plaçant des flèches vers certains cadres du schéma... mais on ne serait plus tout à fait dans la réalité actuelle .

Christian DREVET, Longechenal

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