VERS L'ARBRE

Représenter la communauté

Philippe RUELEN - Christian DREVET - Catherine CHABRUN

Sur mon arbre scolaire, il y a trop de brevets - Les ceintures et couleurs ont un "visage" pour les familles qui n'est pas celui que j'espérai - j'ai changé le mot évaluation par le mot brevet c'est pour démystifier ce rôle de contrôle - Marguerite Vigne

le fonctionnement est boiteux

J’ai entnedu pour la remière fois ce matin, des jeunes incitant les autres ( peu motivés ) à venir essayer de passer des brevets.

I - Philippe RUELEN

Des projets dans l'Arbre ?

Lundi, j'ai présenté au conseil une manière de représenter les brevets à l'aide de feuilles ou de branches ; le tronc matérialisant l'ensemble des capacités des enfants ou l'ensemble des ateliers d'échanges de savoir (je ne sais pas trop !).

Bref, après ma présentation, Rémi a demandé si cela ne concernait que les brevets. Voyant que je ne comprenais pas très bien ce qu'il voulait dire, il a précisé le fond de sa pensée en demandant s'il y aurait les "projets personnels" sur l'Arbre. Ma réponse a été trop rapidement donné (j'ai répondu par la négative) ...

Aujourd'hui, je me pose des questions. Si l'un des objectifs de l'Arbre est la reconnaissance des savoirs et des savoirs faire, ne devrait-il pas comporter les projets personnels ? Peut-on considérer une production finie comme un brevet ? Il me semble cependant que c'est cependant très différent. Serait-il judicieux ou non de leur proposer la création d'une "branche" à part sur l'Arbre matérialisant les projets personnels ?

Il me semble que ce serait intéressant, mais j'attends vos réactions avant de leur proposer. réaction B.collot

autre mess de l'auteur

II - Réaction Bernard Collot

Quelles compétences partageables sont recouvertes ?

Personnellement je n'y vois qu'un problème à leur représentation : celui du partage. Est-ce qu'un brevet "exposé sur l'Autriche" représentera le même projet entre les 3 lignes précisant sa position géographique et une page ou plus décrivant sa situation politique ? Du coup chaque projet donne lieu à un brevet différent et il n'y a plus dans l'arbre de plages représentant ce qui est commun. Avec Gingo, les utilisateurs se rendront compte que les brevets constituant le langage commun doivent pouvoir être acquis ou sollicités éventuellement par les uns ou les autres.

Peut-être une solution : Dans ce projet, qu'est-ce que tu as acquis comme compétence ou savoir faire ? Par exemple dans mes 3 lignes sur l'Autriche, j'ai peut-être :"parlé pour la première fois devant tout le monde", "je sais lire le relief d'une carte", "je sais reproduire une carte en la décalquant", "je sais reproduire une carte de mémoire", "je sais chercher des renseignements sur le dictionnaire des noms propres", "je sais téléphoner à un office de tourisme" etc.... Ces brevets deviennent partageables et sollicitables

Suite : réaction Christian Drevet

III - Christian DREVET

Par quelles compétences ou savoir-faire il a fallu passer pour arriver à la production finale

Je travaille actuellement à faire émerger avec les enfants ce qu'il y a derrière les travaux personnels qu'ils réalisent et qu'ils présentent à la classe.

A la suite de la présentation des travaux, pas systématiquement, mais assez souvent dans la phase actuelle, on cherche avec les enfants par quelles compétences ou savoir-faire il a fallu passer pour arriver à la production finale.

Ces compétences ou savoir-faire sont listés et affichés. Les affiches sont à portée de vue dans la classe et peuvent être complétées si des travaux du même type présentés par d'autres enfants font apparaître d'autres compétences. La première fois qu'on a fait ce travail collectif de clarification avec les enfants, ils sont restés un peu dubitatifs, mais dès la deuxième fois les idées sont rapidement venues.. Je ne force rien, je les laisse dire, me contentant de faire le secrétaire. Je ne pousse pas à l'exhaustivité, sachant qu'on réabordera le même type de projet à d'autres occasions.

Pour l'instant ça donne des choses de ce type là : deux exemples :

L'expérience d'Emilia

- lire un schéma pour faire une expérience

- faire l'expérience

- faire le schéma de l'expérience

- observer ce qui se passe

- chercher une explication

- écrire le compte-rendu de l'expérience

- présenter l'expérience et le compte-rendu à la classe

L'enquête de Jérémy sur les voitures qu'on aime

- les noms des voitures et des marques

- écrire les prénoms des élèves

- écrire les noms des voitures et les marques

- ce que les élèves aiment

Là je suis intervenu pour pousser les choses un peu plus loin en demandant ce que Jérémy aurait pu faire encore s'il avait voulu pousser le travail un peu plus loin. En référence à des enquêtes antérieures, les enfants ont dit :

- compter à la fin de l'enquête

- faire un tableau pour présenter les résultats

Ces listes représentent des compétences ou des savoir-faire que les enfants ont du mettre en oeuvre pour arriver à leur production finale. Dans la phase actuelle, ces listes oscillent entre le général (ce qui sera commun à toutes les enquêtes du même type que celle de Jérémy comme écrire les prénoms des éléèves ou compter à la fin de l'enquête) et le particulier au projet en question (comme savoir écrire les noms des voitures). Au fil des réflexions avec les enfants autour des compétences dans les projets, peu à peu les choses devraient se clarifier. En tout cas, ça a bien des allures de listes qui pourraient constituer des items de brevets.

Cependant, le fait que l'enfant soit arrivé à la production finale ne veut pas forcément dire qu'il maîtrise bien tous ces savoir-faire, souvent il faut avoir répété de nombreuses fois un geste (physique ou mental) pour qu'il soit maîtrisé. Alors production = brevet ou pas ?

Ces listes offrent une autre piste, qu'on n'a pas encore creusée à partir de ces listes elle-mêmes, mais qui est à l'oeuvre dans la classe, c'est celle de l'entraide ou mutualisation des connaissances : si j'ai de la peine à faire le schéma de mon expérience, je vais pouvoir demander de l'aide à Emilia puisque je sais qu'elle en a déjà fait un. Suite Catherine Chabrun

.autre mess de l'auteur

IV - Catherine CHABRUN

Nous glisssons vers l'échange permanent des savoirs.

L'arbre c'est celui des ateliers du Lundi, l'atbre de la classe ce serait beaucoup plus complexe.

Vous m'avez ouvert une nouvelle voie : celle de lister avec les enfants les compétences qu'on met en oeuvre lors d'un projet personnel afin de pouvoir les mutualiser au sein de la classe.

Il faudrait afficher ces compétences fur et à mesure qu'elles sont montrées, afin qu'un enfant en ayant besoin sache à qui s'adresser. Un peu comme l'affichage des brevets guide l'entraide .

En fait petit à petit, nous glissons sur l'échange permanent des savoirs.

Par contre, je ne ressens pas le besoin de "brevetiser" ces compétences. Elles sont visibles, améliorables par l'échange et le désir de réussir son projet et pas toujours quantifiables. Et je crains qu'on prenne le temps aux moments personnels. Dans la classe, les enfants les trouvent déjà insuffisants. Par exemple, il y a en ce moment deux enfants de la classe qui préparent un exposé sur l'Egypte. Elles font un travail très minutieux et très recherché avec beaucoup de documents pour leurs camarades. Pour dégager du temps pour leur projet, elles m'ont demandé d'emporter quelques entraînements chez elles. J'ai accepté (en précisant quelques règles).

Maintenant je me rends compte que l'arbre que j'ai dessiné ne sert qu'à l'atelier du lundi (il a beaucoup de feuilles maintenant...il y a encore de nouvelles propositions) mais l'arbre de la classe c'est plus, c'est aussi les tableaux des brevets, c'est en fait toute la mise en commun de nos compétences.

autres mess de l'auteur


Christian LAFFELY

Notre arbre avec Gingo est donc au point mort!No us avons donc décidé de nous rabattre en attendant des temps meilleurs sur nos moyens, c'est-à-dire d'une part un logiciel de gestions de données (filemakerPro ) et un arbre papier contre un mur de notre lieu école.

Pour ce qui concerne Filemaker Pro, les élèves enregistrent les nouveaux brevets qu'ils désirent déposer et nous éditons une page A4 avec le brevet et des cartes de visites plastifiées pour chaque élève ayant réussi un brevet et qui se l'est fait validé par un camarade "formateur". Les jeunes semblent motivés et déposent des brevets régulièrement. je suis prêt à vous envoyé une copie des brevets déjà déposés en courrier joint pour ceux qui possèdent ou pourraient lire les données de Filemaker Pro.

Un élève a dessiné un arbre avec 5 branches ( loisirs, scolaire, hors -école, sport et informatique ) selon leurs propositions. La prochaine étape consistera à afficher les brevets déjà déposés sur l'arbre papier ainsi que les personnes détentrices du dit-brevet. Nous aurons ainsi, ce qui nous manque encore actuellement, une vision groupe des arbres, des utilisateurs.

Demain lundi, un élève ou plusieurs devraient mettre en place les post-it identifiant les brevets.

Voila, on continue donc, la démarche se poursuit cahin-caha, mais

l'enthousiasme est toujours là et le fait de travailler à deux classes

permet de relancer le projet et de poursuivre cette démarche.

je me réjouis de lire l'avancée des travaux des autres correspondants et me

réjouis ( mais peut-être est-ce déjà dans mon courrier non-lu ) de découvrir

ce que vous avez fait.

A bientôt, coopérativement

Arbre papier. Les couleurs

Avec un arbre papier, tu peux par exemple distinguer l'origine des compétences par des couleurs.

Philippe Ruelen

J'utilise déjà les couleurs pour représenter le nombre d'enfant ayant le brevet (feuille blanche : 1 enfant ; feuille verte claire : 2 enfants ... jusqu'à 5 enfants ; ensuite c'est une branche ... marron).

Pour distinguer l'origine des compétences, nous utilisons 3 départs différents du tronc (le tronc est symbolique et ne représente pas un brevet).


Dans la classe, les propositions de compétences s'amplifient et petit à petit, ceux qui ne proposaient pas prennent conscience qu'eux aussi ils possèdent celles déjà déclarées par d'autres. C'est en regardant les blasons dans l'arbre. Cette semaine, j'ai pu par petit groupe de 5 ou 6 leur montrer (temps du midi). Donc à chaque fois, avec ceux qui étaient là on regardait les blasons, on a corrigé quelques erreurs et dans ces petits groupes il y avait bien sûr des échanges comme "Moi aussi je sais le faire, je l'ai fait pour le journal" et moi de répondre "Il faut la déclarer, vendredi à la réunion on fera un point : moi aussi je sais faire..."

Et chacun de dire ce qu'il croyait. Moi bien sûr, j'ai tout noté sur un papier...pour les aider si besoin.

En corrigeant quelques erreurs, ils se sont aperçus que l'arbre changeait à chaque fois.

On en a imprimé et accroché sur notre panneau. Voici notre organisation pour le moment : je rentre après chaque réunion les nouveaux brevets et comme ça ils pourront compléter leur blason (je leur ai montré) régulièrement.

Pour le moment, on va pouvoir aller dans la salle informatique par demie-classe une fois par semaine et pour ceux qui veulent il y a toujours le midi. Petit à petit, je vais les laisser explorer l'arbre pour qu'ils le comprennent mieux et puissent ainsi demander une transmission et utiliser la messagerie. On verra ce qui va se passer.

C'est un début...le temps nous aidera !

Nous avons aussi trouvé un moment au gymnase pour montrer quelques compétences sportives comme proposé à la dernière réunion.

Et tout s'est bien passé aujourd'hui, nous avons fait le point des compétences partagées et déclarées de nouvelles (écrire des charades, écrire des dicomiques, écrire des définitions de mots croisés, tracer des triangles avec un compas, faire le compte-rendu de la réunion des délégués, trouver le reste d'une division à virgule).

Mon affichage en classe est de plus en plus difficile...


Marguerite Vigne

Les arbres en papier

C'est ce que j'ai en classe mais le fonctionnement est boiteux. Les enfants n'utilisent pas les arbres pour demander de l'aide, ils se connaissent et savent où s'adresser.

Pour les grands brevets ou brevets de la classe ( brevets créés par les enfants) les arbres matérialisent les acquis et les enfants aiment voir leur noms remplir les feuilles de l'arbre. Ces brevets sont matérialisés individuellement par un petit diplôme que l'enfant garde. ( Ce sont des CE1)


Christian LAFFELY

Dans les 2 classes qui se trouvent à l’endroit où je travaille, nous continuons à bien avancer avec les arbres papiers/ordinateur/classeur.

Nous avons réalisé un arbre collectif qui contient une trentaine de brevets et qui est subdivisé en 5 branches : JEUX - LANGUES -ORDINATEUR - ECOLE - ROULE ET MARCHE.

Les élèves ont eux-mêmes décidé de ces branches. La branche roule et marche a été créée parce que beaucoup de brevets ( trottinette, vélo, etc..) gravaitaient autour des déplacements en roulant et en marchant.

Je remarque qu’il y a 2 catégories d’élèves. Ceux qui ont toalement investi les arbres et brevets et ceux qui restent en marge. Chose intéressant, on sent de la part du 1er groupe des approches auprès des élèves du second groupe pour participer aux arbres et devenir acteurs du projet. J’ai entnedu pour la remière fois ce matin, des jeunes incitant les autres ( peu motivés ) à venir essayer de passer des brevets.

Les interractions entre nos 2 classes sont également plus riches, les portes restent plus facilement ouvertes et les échanges sont plus nombreux.

Nous allons maintenant utiliser le vendredi matin comme matinée échange connaissances et brevets. Pour construire notre démarche et donner à cette dernière un support - objet ( nos élèves passent souvent à travers l’objet pour faire des apprentissages quels qu’ils soient, nous utilisons :

1.- l’arbre général papier mural qui inventorie les brevets et montre à l’ensemble de la communauté les personnes qui ont passé leur brevet ( une étiquette de 20 cm sur 10 cm par brevet avec de petites étiquettes ( 6 par 2 cm ) par élève ).

Lorsqu’un jeune dépaose un brevet, il crée l’étiquette et chacun doit aller mettre son mnom lorsque le brevet a été passé.

2.- une base de donnée sur Filemaker pro qui permet de gérer les brevets déposés ( voir document joint ).

3.- dans le programme Clarisworks, nous éditions des brevets ( déposés ensuite dans un classeur que chacun peut aller consulter - 1 seul classeur pour les 2 classes ) sous forme A4 et cartes de visites. Je joins à ce texte l’exemple vierge des brevets.

4.- Chaque élève possède un classeur de cartes de visites qui est en fait son blason. Je dois avouer que ce mode de faire est très motivant et que les élèves ont plaisir à éditer leurs cartes de visites -brevets ( elles sont ensuite plastifiées de manière à leur donner plus de pérennité).

Voila donc à quoi nous en sommes. J’aimerai pouvoir vous envoyer la photographie de notre arbre ( mais je n’ai malheureusement pas d’appareil numérique pour le faire).

Marguerite VIGNE.

Les arbres des brevets institutionnels sont tombés des murs faute d'utilité. les enfants aimaient s'y inscrire mais ne les utilisaient pas. Lors d'un conseil de classe je leur ai demandé si nous les gardions ou pas et nous avons opté pour une solution intermédiaire un arbre simplifié avec les grandes compétences permettant de pouvoir trouver de l'aide. Nous allons voir si cela fonctionne mieux ( calcul, géométrie, lecture ..).

Parallèlement l'arbre des échanges de savoirs grossit . Pour le moment seuls les enfants ayant animé l'atelier sont titulaires du brevet qu'ils décernent à ceux qui sont capables de les remplacer et d'enseigner aux autres.

Un autre arbre et celui des grands brevets de la classe. Le brevet de récitant poète ( terme bof, mais je n'ai pas trouvé mieux, ni eux) il est attribué par les autres enfants au bout de trois réussites.

le brevet de lecteur, le brevet de présentateur ( les enfants présentent chaque jour à tour de rôle et au volontariat le petit quotidien) , il faut aussi trois présentations correctes pour obtenir le brevet.

le brevet de dessinateur qui concerne les dessins du cahier de poésie.

le brevet d'informaticien 1 celui qui allume et éteint les ordinateurs. le brevet d'informaticien 2 celui qui sait allumer, aller dans publicher ouvrir son dossier taper un texte.

le brevet d'organisateur celui qui sait organiser son plan de travail et choisir ses activités.

Voilà à ce jour.

Fanny a proposé le brevet de celui qui fait bien son métier elle avait réussi celui très difficile de gardien du calme et ce avec du mal car la classe est dans une période plutôt grise.

Nous allons en reparler lundi au conseil.

Le panneau d'entraide reste un peu vide mais peut-être n'ont-ils pas besoin des affichages ils se connaissent bien et savent qui sait et peu aider. A réfléchir. Les affichages restent pour moi un essai de stimulation pour certains qui ne rentrent pas dans le désir de faire mieux et qui pourtant courent après des brevets comme présentateur et récitant peut-être une fois ces brevets obtenus auront-ils le désir d'autres brevets non institutionnels et plus coopératifs?


3 mois plus tard.

Je lis beaucoup vos messages et toutes les interventions me font réfléchir. Voici où j'en suis.

Sur mon arbre scolaire, il y a trop de brevets et pour cause le livret que j'ai construit l'an passé et que je me vois mal détruire les enfants étant les mêmes.. Je verrai mieux des grands brevets qui représenteraient les compétences fondamentales à acquérir en fin de cycle 2. et puis des marches permettant d'accéder à ces savoirs et surtout permettant aux enfants de voir leur compétences s'élargir .

Dans mon organisation ce qui a impliqué un nombre élevé de brevets c'était les ceintures qui doivent foncer au fur et à mesure . Ces ceintures ne vont pas avec l'arbre ou font double emploi, donc je vais réfléchir à ce problème.

Les ceintures et couleurs ont un "visage" pour les familles qui n'est pas celui que j'espérai, On m'a demandé quelle couleur devrait avoir un enfant à cette période de l'année ? Et j'ai beau expliquer que chacun va à son rythme, la crainte de la moyenne et de la norme inquiète les familles...

Maintenant le rôle des brevets évaluation binaire, permis de conduire ou brevets des collège, on peut mettre tant de choses sous ce mots que c'est à nous de le définir.

Comme le dit Philippe "qui peut affirmer que les évaluations scolaires révèlent toujours un état vrai des compétences de l'élève". Je pense que les évaluations ou ce que j'appelle brevets scolaires cette année sont une photo de l'enfant à ce jour, photo qui va évoluer rapidement ou non. Alors si un brevet c'est quelque chose de définitif (même le permis de conduire on peut le perdre), il faut bien les définir et ils ne doivent pas être trop découpés, Mais je pense que les connaissances d'un enfant évoluent et se consolident au fil des ans et que ce qui parait acquis un jour ne l'est peut être pas quelques semaines après .

Comme le dit Bernard je pense que si j'ai changé le mot évaluation par le mot brevet c'est un pour démystifier ce rôle de contrôle que l'école donne aux évaluations, c'est pour permettre aux enfants de passer ces brevets quand ils sont prêts et c'est pour casser les représentations de sélection et de compétition des évaluations.

A la question pourquoi réussir un brevet pour l'enfant , je n'ai pas la réponse . Ce que je vois c'est que les enfants aiment passer des brevets, qu'ils aiment voir leurs réussites, mais que peut-être parce qu'ils sont jeunes, ils ne voient pas bien ce qu'ils peuvent en tirer.

Le brevet est pour moi un constat de ce que savent faire les enfants seuls, car l'entraide étant toujours prônée les seuls moments de travail seul sont ces passages de brevets. Pour l'enfant aussi c'est "qu'est-ce que je sais faire seul.?"

Comme le dit Bernard les brevets sont une expression de l'enfant et l'arbre celle de la classe. C'est comme cela que je le vois en ce moment.

Et oui si on pouvait aller vers un autre système, une vraie rupture avec "l'évaluationnite" aiguë française.

Voilà l'état de mes réflexions à ce jour . Merci à vous tous pour la réflexion menée sur cette liste

Marguerite Vigne