Echanger des savoirs

 

Catherine CHABRUN - I

L'organisation des ateliers est partie d'un Conseil de classe.

Dans la classe, cette année il y a des "ateliers échanges de savoirs". Je les ai appelés ainsi, car c'est un moment précis de la semaine, et il prend la forme d'ateliers.

L'année dernière, l'échange de savoirs est parti d'un conseil de classe. Nicolas proposa d'apprendre les noeuds marins à ceux qui le voulaient, puis il y eut quelques mots d'anglais, des origamis...

J'ai alors proposé un cahier où chaque enfant explicitait son échange, les moments où il pouvait le faire... L'échange fonctionnait, il aboutit même à une séance d'EPS : roller, basket, GRS. Un groupe GRS se forma et travailla pendant plusieurs semaines pour aboutir à un spectacle et à un enregistrement vidéo pour les correspondants. Cet atelier perdure cette année.

Nous avons fait un marché des connaissances en fin d'année avec une collègue.

Les échanges s'installent dans un moment de la semaine

Cette année les CM1 sont devenus CM2, et des propositions d'échanges arrivent très vite. J' ai donc proposé pour que ces échanges prennent vraiment vie, un moment précis de la semaine : tous les lundis après-midi après la récréation.

Des outils pour aider la pratique de l'échange

J'ai aussi préparé une fiche pour que l'enfant puisse préparer son atelier : description du savoir échangé, matériel à récupérer ou à acheter, nombre d'enfants à la fois, constitution des groupes d'enfant, obtention d'un brevet...Toutes les fiches vont dans un classeur. J'ai changé mon plan de travail, pour que les échanges de savoirs, les projets personnels puissent y trouver leur place.

Allègement des temps "d'entraînement"

L'organisation de la classe a changé forcément, il faut vivre le temps autrement.

C'est ma part "magistrale" que j'ai diminué, les moments communs demeurent car je tiens aux recherches, essais, échanges et aux confrontations. Les entraînements sont moins lourds...

Complexification progressive de l'atelier "échanges" et début d'implication des parents.

Le premier lundi, deux ateliers se mirent en place : faire des crocodiles en perle, fabriquer des boîtes en pliage. La semaine qui précéda, Charlotte acheta des perles, du fil... (avec l'argent de la classe). Pendant la récréation, les deux enfants installèrent les tables pour leur atelier et moi comme j'avais proposé un atelier "mots à rallonges" , j'installai le mien. Les ateliers étaient nés. Les semaines suivantes d'autres savoirs apparurent : bracelets brésiliens, origamis, solfège, graphisme (traits et points), peinture...

A chaque fois, l'enfant qui offre prépare entièrement son atelier : matériel, agencement, constitution des groupes, exigences. Je suis l'accompagnateur, l'aide, la personne ressource. Chaque échange est d'abord proposé lors d'un conseil, si des enfants sont intéressés et s'il est possible (finances, local, sécurité...), l'enfant prend la fiche pour s'organiser.

A ce jour, deux parents nous ont rejoint : une maman avec un atelier vitrail et un papa avec un atelier échec.

Au fond de la classe, un arbre au fusain dénudé, petit à petit, se couvrent de feuilles.

Voilà où j'en suis. Pour le moment ce sont des savoirs non scolaires qui sont échangés. Je ne sais pas encore, s'ils vont entrer dans ma proposition " Comme tu as réussi ton brevet ... tu pourrais proposer un atelier ...."

S'ils y entrent, c'est encore l'inconnu qui m'attend !

suite

Catherine CHABRUN - II - Les transmissions de savoirs vont-elles se généraliser ?

A notre dernière réunion de classe (vendredi). Il y a eu des propositions pour l'atelier "échanges de savoirs"

- A l'atelier "crocodiles en perles", c'est un autre enfant qui en est responsable : transmission du savoir. Ce qui permet à Charlotte d'aller apprendre dans un autre atelier.

- Suite à la tempête, nous sommes hébergés dans la BCD. Je n'avais pas déménagé l'arbre en papier. Les enfants voudraient que je le rapporte car il y a de nouveaux échanges. Ils trouvent important de voir les feuilles.

- Catherine propose de fabriquer des hippocampes en perles. Proposition retenue.

- Florent propose d'apprendre les divisions à virgule, en précisant, à ceux qui savent déjà diviser. 5 enfants sont intéressés (ce sont ceux qui ont leur brevet de division...?)

C'est la première proposition "scolaire" d'échanges en dehors des entraides lors des entraînements. J'ai demandé à Florent quand il voulait faire son atelier : " Le Lundi en même temps que les autres ateliers." Il commence demain avec deux camarades.

- Daphnée et le solfège --> critiques : elle ne prépare pas son atelier, il y a beaucoup d'erreurs (un des enfants de son groupe fait du solfège). Elle doit échanger ce qu'elle sait.

Comment Daphnée va pouvoir montrer ce qu'elle sait ? Brevet ?

Comment va se faire le Brevet de l'atelier de Florent ?

Les transmissions de savoirs vont-elles se généraliser ?

Il y aura-t-il d'autres échanges "scolaires" ?

Faudra-t-il alors d'autres moments pour ces échanges ?

autre mess de l'auteur

Philippe RUELEN

Vers l'échange de savoirs

Jeudi et Vendredi, nous avions une collègue absente. Beau prétexte pour fonctionner différemment. J'ai donc consacré beaucoup plus de temps que prévu aux projets personnels et aux échanges de savoir.

Coïncidence, j'avais la deuxième réunion avec les parents Vendredi soir, et j'en ai profité ;-) pour mettre en avant ces "nouvelles" démarches (projets personnels et échanges de savoir notamment).

J'ai le sentiment après ces deux jours que les enfants ne sont pas demandeurs de brevets suite aux échanges de savoir. L'acquisition du savoir (savoir faire en l'occurence : faire une rosace, faire un ying yang, allumer et éteindre les ordinateurs, réaliser des maquettes de voitures en papier) semble les avoir satisfait (mais c'est sans doute trop tôt pour le conclure et le besoin de reconnaissance se fera peut-être ressentir plus tard).

Nous avons juste eu le besoin de définir un brevet pour le savoir "Allumer et éteindre les ordinateurs" afin que le responsable de l'échange de savoir, Antonin en l'occurence, puisse "disposer" afin de libérer du temps pour son projet personnel. Maxime a eu le brevet (il a éteint et allumé les 6 ordinateurs sans aide) et aura donc la charge la prochaine fois d'échanger ce savoir aux nouveaux enfants inscrits formant ainsi le deuxième groupe.

Bernard. - Est-ce que je saisis bien l'apparition dans ta classe d'une nouvelle fonction de certain brevets : La communauté a besoin d'effectuer un certain nombre de tâches pour son fonctionnement. Ces tâches recouvrent une compétence précise et indispensable. Il faut donc qu'on puisse l'acquérir dans la communauté (ou en dehors), qu'elle soit disponible quelque part (le brevet!). Que la communauté puisse repérer ceux qui la possède pour bien fonctionner. Que la communauté puisse la transmettre à d'autres pour encore mieux fonctionner.

L'intérêt cette fois est celui de la communauté. Et on peut supposer que l'intérêt individuel en dehors du fait de "savoir" est aussi celui de participer à la communauté... donc d'en faire encore plus partie. Peut-être y a-t-il aussi le passage du pouvoir au savoir ? Intéressant à suivre ce qui va se passer avec ce type de brevets. Et ce d'autant que plus il y en aura, plus il faudra qu'ils soient visibles quelque part : Arbre !!! Philippe

Philippe - Pensez-vous qu'il serait intéressant, malgré cette constatation à chaud, de favoriser (en proposant) la mise en place de brevets à la suite d'échange de savoir, brevets qui seraient évidemment pas "obligatoires" contrairement aux brevets institutionnels, brevets qui permettraient peut-être à plus ou moins long terme la création de l'Arbre ?

Bernard : L'Arbre c'est ce qui rend visible à tous. Donc il aide à la reconnaissance. Et peut donner envie d'être reconnu. Et ce d'autant que la seule présence d'un brevet qui vous appartient vous fait reconnaître beaucoup plus que son contenu.

J'ai des brevets dans l'arbre, donc je suis, quels que soient ces brevets ! Les communautés ont perdu cette capacité de savoir qui sont les autres et personne ne "voit personne ou n'ose se faire voir (dans le lotissement, le hlm, le lieu de travail, l'école...). L'Arbre peut alors être un outil qui redonne cette capacité.

Mais je ne comprends pas ceci : "la mise en place de brevets à la suite de l'échange de savoir". Est-ce qu'un brevet ne peut être possédé que par celui qui l'a créé ? L'échange de savoir c'est bien l'utilisation des brevets repérant un savoir, donc la suite logique d'un échange à 2 par exemple c'est qu'après il y a 2 personnes qui possèdent le même brevet ? Alors dans l'arbre de Gingo, ce brevet passera du vert clair au marron. S'il y en a un 3ème, un quatrième qui le possèdent, le marron deviendra de plus en plus foncé. Avec un arbre papier il faut peut-être alors trouver des trucs pour indiquer ce partage ? Philippe

Mais je comprends bien le problème d'un arbre papier où il faut rendre à la fois le collectif et l'individuel.

Nous (ma collègue qui était absente ces deux jours et qui est d'ailleurs également sur cette liste, et moi même) pensons réfléchir à étendre ces échanges de savoir dans un premier temps au niveau de nos deux classes et au niveau de l'école peut-être ensuite. On pourrait aussi articuler de nombreux échanges de savoir autour d'un projet que nous sommes en train de mettre en place : nous avons en effet supprimé le bureau de la direction pour le remplacer par une future BCD dont l'objectif est qu'elle devienne le coeur de l'école (et pourquoi pas le coeur du village dans un plus ou moins long terme !). Cette pièce, près de nos deux classes, contient pour l'instant un poste multimédia tout neuf connecté à Internet et devrait être également équipée d'ici quelques mois d'étagères pouvant ainsi recevoir tous les documentaires classés l'année dernière par les collègues (classement PEMF).

Comment articuler ces deux projets (échange de savoir et BCD) ?

Pensez-vous qu'il serait intéressant de favoriser la mise en place de brevets à la suite d'échange de savoir afin de constituer un arbre de connassance ? afin de permettre à certains qui n'oseront peut-ête pas proposé la création de brevets d'y trouver une certaine reconnaissance ?

Comment articuler échange de savoir, brevet et arbre ?

15 jours plus tard :

La situation à Saint Sorlin concernant les Arbres :

Actuellement, les enfants souhaitent passer des brevets à la suite d'échanges de savoirs, car ils ne connaissent que ce type de fonctionnement. A l'origine, le brevet avait pour objectif la possibilité de remplacer "l'animateur" de l'atelier d'échange de savoir par celui qui le passait et qui le réussissait (rappel : Antonin en avait un peu marre de montrer aux autres comment on allumait et éteignait les ordinateurs parce qu'il perdait du temps pour faire son projet personnel "fabrication d'une maquette d'un aéroport").

Evidemment, ce type de fonctionnement limite considérablement le nombre de brevets d'autant plus qu'à chaque atelier d'échange de savoir il n'y a pas forcément de nouveau brevet (ça me fait d'ailleurs penser qu'il faut que je trouve quelque chose sur les microscopes pour aider Charles à mettre en place son atelier!).

Si l'objectif, et c'est le mien, est d'utiliser ce système pour représenter les compétences des enfants, il faut trouver d'autres ouvertures.

autres mess de l'auteur

 

Philippe. - Oui, c'est ça, et c'est ce qui m'a agréablement surpris (je ne l'avais pas anticipé !)

Il y a aussi un autre échange de savoir qui va nécessiter la création d'un autre brevet : la création de rosace. Il y a une grosse demande. Rémi qui tient cet atelier a fait savoir que certains s'inscrivaient pour apprendre à faire des rosaces simples, et d'autres pour des rosaces triples. Pour que Rémi puisse faire autre chose que tenir cet atelier, il faut qu'il puisse être remplacé. Je leur ai proposé qu'il soit remplacé par quelqu'un qui sait faire, qui a donc réussi le brevet (ou les brevets, car il pense en faire deux : un pour les rosaces simples, et un pour les rosaces triples). Or, ces brevets ne sont pas encore en place et le seul qui puisse les DEFINIR, c'est Rémi. Vendredi prochain, l'échange de ce savoir n'aura donc pas lieu car Rémi sera occupé à préparer le brevet sur les rosaces. C'est sans doute trop carré, mais ça m'aide (et peut-être les enfants aussi) à mettre tout ça en place. retour

Philippe - Il y a des ateliers d'échanges de savoir. Celui qui propose l'échange de savoir est pour l'instant celui qui a le savoir ou le savoir faire. Le brevet n'est à ce moment là pas encore défini. Lors de l'animation de l'atelier où il échange son savoir, nous n'avons pas eu besoin de brevet.

L'animateur propose donc un savoir ou un savoir faire qui n'est pas encore clairement défini noir sur blanc sur papier. C'est parce que l'animateur souhaite être remplacé que la définition du savoir ou du savoir faire devienne nécessaire, car les enfants participant à l'atelier d'échange de savoir n'ont pas forcément le savoir faire à la fin de l'atelier (limité dans le temps) ; nous avons d'ailleurs décidé qu'un enfant pouvait s'inscrire à plusieurs reprises dans le même atelier (à condition bien sûr qu'il n'a pas encore le savoir).

Ceux qui possèdent le brevet sont ceux qui l'on passé et qui l'ont réussi (mais sa définition écrite noir sur blanc doit au préalable exister - cette définition est à la charge de celui qui anime l'atelier d'échange de savoir) retour

 

 

Catherine CHABRUN

Dimanche dernier, je vous ai fait part d'un nouvel atelier "Les divisions à virgule".

En fait deux enfants se sont associés pour cet atelier, chacun s'occuppant de deux camarades. Ils ont préparé leur atelier en faisant une fiche pour les enfants (un peu comme les miennes) avec une progression :

1)continuer une division

2) diviser un nombre décimal par un nombre entier

3) diviser deux nombres décimaux

Les enfants ne pourront faire la deuxième étape qu'après avoir passé le brevet de la première...voir document

Florent qui a un scanner chez lui est venu avec ses cinq fiches. (Je lui ai conseillé de me les donner à photocopier la prochaine fois... vis à vis du coût ). Nous avons discuté un peu tous les trois sur la façon de faire pendant le temps de travail personnel du matin.

Pendant l'atelier, ils se sont installés près du tableau et l'ont beaucoup utilisé. Il y eut beaucoup d'échanges entre eux parfois un peu chauds ( mais en général argumentatifs...). Je suis venue une ou deux fois, appelée par Florent ou Samuel, pour les confirmer.

Au bilan : ils pensent savoir faire, mais trouvent Florent pas assez patient. L'un d'eux savait déjà mais attend la deuxième étape (c'est un CM1 assez brillant en math, il m'avait déjà demandé ce savoir faire).

Vendredi Florent et Samuel m'ont donné leur projet de brevet pour que je le fasse à l'ordinateur et qu'on le rajoute à nos brevets d'opérations. Ce que j'ai fait.

Ce qui me semble très important à relever, c'est le sérieux avec lequel ces deux enfants ont préparé leur atelier. Je n'ai jamais eu besoin de leur rappeler quoi que ce soit. Ils montrent ainsi le respect qu'ils portent à leurs camarades. Ce qui est pour le moment le cas pour tous les ateliers. Sauf celui de Daphnée (le solfège) qui s'est inscrite dans un atelier de perles...

Pour les brevets, l'objectif de l'atelier serait qu'un détenteur d'un brevet fasse en sorte que l' enfant passant dans son atelier réussisse ce brevet à son tour et pourquoi pas qu'il devienne "passeur" de ce savoir. C'est ce que j'appellerai la transmission et ce qui permettrait de continuer l'atelier tout en permettant au "passeur" de savoir d'apprendre dans un autre atelier...

autre messe de l'auteur

 

Philippe RUELEN - Une évaluation régulatrice ?

Une expérience enrichissante :

Notre collègue des CP-CE1 qui a la grippe n'a pas été remplacé (tout comme d'ailleurs de nombreux instits de notre circonscription, et de notre département et d'ailleurs également, ... stages annulés etc, fermons la parenthèse). Le premier jour de son absence, Annick, l'instit des CMs, et moi avons décidé de fonctionner autrement : présentation par les élèves de ma classe des échange de savoirs et mise en place d'ateliers dans toute l'école pour les 3 classes élémentaires.

Après une brève présentation, nous avons fait 2 affiches :

j'ai un savoir et je souhaite le faire partager (proposition)

je souhaite savoir faire ... (demande)

A la suite de ça, 10 ateliers ont été mis en place (ping-pong, judo, peinture pastel, noeuds plat et noeud de huit, figure géométrique ying-yang, réalisation d'une carte postale, multiplication à 2 chiffres, dessiner des personnages, etc).

Nous avons constaté que les enfants qui avaient connu les ateliers d'échanges de savoirs (c'est-à-dire ceux de ma classe et quelques CMs lorsqu'Annick avait été absente - et non remplacée !) ont été demandeurs de brevets à la suite de ces échanges. A priori, il semblerait que la demande venait des animateurs (Olivier pour les noeuds, Yassine pour le ying-yang), c'est-à-dire qu'ils voulaient mettre en place un brevet afin de donner ou non la validation à ceux qui le passaient. La motivation de l'animateur lorsqu'il instaurait le brevet était motivée, semble t-il, par sa position qu'il occupait alors, c'est-à-dire celle de "juge", de valideur.

Des conclusions à "chaud" et en se "mouillant" :

J'en tire quelques conclusions : il semble que les enfants en ont marre de ne pas avoir de prise dans la validation de leurs compétences, et de ce fait, lorsqu'ils en ont, ils en "abusent". Il semble donc important que les enfants deviennent de véritables acteurs dans cette validation qui n'est ni plus ni moins qu'une évaluation. Aujourd'hui, on nous parle de constructions des apprentissages, d'évaluations sommatives, diagnostique, formatives etc qui prennent en compte les avancées déjà sacrément anciennes des chercheurs ; on nous parle aussi d'évaluation formatrice au service de l'apprentissage. Mais, le résultat est toujours le même : à la fin de chaque trimestre, de chaque année, c'est l'enseignant qui détient la position dominante dans le processus d'évaluation.

En revanche, c'est vrai que, dans le processus d'apprentissage, cette position est à juste titre contestée (car peu efficace) et tout le monde (ou presque) parle de construction des apprentissages.

Il me semble que, dans le processus d'évaluation qu'on appelerait d'ailleurs plutôt processus de validation, le système des Arbres de connaissance fasse "basculer" l'enseignant de sa "chaise dominante" pour faire intégrer le processus de validation dans le processus d'apprentissage à travers notamment les échanges entre les enfants.

Les Arbres sont donc un outil au service de la véritable évaluation, celle qui sert : l'évaluation régulatrice.

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