C'est drôle de voir passer ces messages, quand on a
travaillé toute savie dans une école Freinet,
où le libre pipi à été une
évidence totale.... Pendant que dans les
règlements d'écoles catholiques (chez nous en
Flandre 65% des écoles subventionneés par
l'état) on en parle tres souvent. On expecte les
enfants à l'age de 6 ans d'avoir une conctrôle
parfaite sur leurs systèmes d'excrétations...
Remarquable! Cette petite phrase de Sylvie pourriait devenir un grand
slogan d'une pédagogie qui défend la libre
expression, communication, recherche et la
coopération comme axes centrales....
Non, pas de blague. La phrase fait appèl aux
écritures de Wilhelm Reich et son chef d'oeuvre
"Characteranalysis" où il décrit l'importance
de cette fase de développement de contrôle sur
le système final du processus de digestion humaine
dans le dévelopement des systèmes
emotives-physiques humaines. Reich
explique que c'est en enforcant le développement
hative de ce système, que dans chaque personne on
introduit une armure afin que différentes processus
emotio-sensorielles (exhaltant dans nos systèmes
sexuelles) seront bloquès.
Dans la litérature Flamande il existe le livre
"Pallieter" de Felix Timmermans, où un des moments de
suprème libération du personnage est quand il
arrive a écrire son nom en faisant pipi dans la neige
vierge... Et chaque Flamand né
avant1965 connaît cette histoire... Comme dans le sujet de mon message, la frontière
entre le sérieux et la blague est très
limité... Ca nous rend proche du rire que vers le
sérieux, ou peut-être, c'est là
où le sérieux et l'éclatement de la
joie humaine se rencontrent.... Patrick STUBE
(Belgique)
A Sardieu (38), les enfants de ma classe de cycle III
peuvent aller aux toilettes à n'importe quel moment ;
ma seule exigence, c'est qu'ils me le
signalent. De la même
façon, ils peuvent aller boire : c'est indispensable
pour les connexions cérébrales. C'est évidemment pareil pour se déplacer
dans la classe : ils ne me demandent pas la permission pour
aller chercher un dictionnaire, une fiche de travail, jeter
un papier à la poubelle, changer de table pour
travailler avec un(e) copain/copine ... D'après les stagiaires qui sont venus, ça
brasse, mais ce n'est pas bruyant. Moi, je trouve que si, de
temps en temps, mais je vieillis ... Michel D
A Moussac, les enfants circulent librement puisque
ça fourmille en permanence. La confiance réciproque est une règle de
base et les manquements aux règles de vie sont
examinés et gérés en conseil de
coopérative chaque vendredi.
Dans ce cadre, le "libre-pipi" ne se pose pas.
Cependant, les petits (4-5 ans) me disent quand ils vont aux
toilettes surtout quand ils ont des problèmes de
bretelles ou fermetures récalcitrantes. Ils ne
demandent pas la permission mais m'informent (pas tous, et
pas systématiquement). Et je trouve très poétique Lolita (5 ans)
qui déclare à tous (souvent quand on est en
réunion) : "Ze va pisser !" Nous avons déjà eu à discuter du
fait de choisir les WC plutôt que le mur de la cour ou
la mare pour faire pipi. Et aussi que
pour jouer à la dinette, il valait mieux prendre de
l'eau et la teinter avec ce qu'on veut (herbes, sable,
encre) plutôt que faire pipi dans les casseroles. Mais à part ces débordements
épisodiques, tout se passe pour le mieux. Patrick
... et les
manquements aux règles simplement
discutés
A Rencurel, on fait comme les copains, on y va quand on a
besoin. La seule contrainte est de le signaler à
l'instit (dans les deux classes). On
a quand même mené une réflexion avec les
enfants sur le fait que c'est quand même mieux de
profiter de la récré pour aller aux toilettes.
Ca perturbe moins la vie de la classe. Nous n'avons
même pas rédigé de règlement
spécifique à ce sujet, car il nous semble que
ça coule de source (c'est le cas d'le dire
!). Nous avons donc un accord tacite,
valable pour tous (y compris les instits : on signale aux
enfants qu'on va au petit coin. Si le
téléphone sonne, vous faites patienter...) Il y a un seul élève qui a causé des
problèmes à répétition dans le
couloir d'accès aux toilettes, qui s'enferme à
clef après avoir mis le feu à un coin de la
récré. Pour celui-là, la condamnation
(après moult récidives) est de demander la
permission pour y aller. Pour la petite histoire, en ce moment, nous menons une
enquête discrète pour savoir qui fait pipi dans
le récipient de la brosse des WC... C'est pas vous
des fois ?!? Jean-Christophe
D
Dans ma classe (cycle 1 et 2), les enfants vont librement
aux toilettes, très rarement , certains
éprouvent le besoin de me le signaler. Le seul
problème est qu'ils doivent appeler pour "se faire
essuyer"(s'ils me préviennent, c'est pas mieux car
parfois j'oublie). Tout s'est toujours bien passé jusqu'à la
semaine dernière où j'ai retrouvé une
petite de deux ans transvasant l'eau d'une cuvette de WC
à l'autre(nous avons deux WC et un lave-main dans une
même pièce).... avec le verre qui nous sert
à boire! Depuis je lui ai installé un coin eau avec des
récipients pour transvaser...Après
enquête , il s'est avéré qu'elle n'a ni
toilette ni eau courante chez elle. Sylvette
B.
Jean-Christophe Dye A Rencurel, on fait comme les copains, on y va quand on a besoin. La seule contrainte est de le signaler à l'instit (dans les deux classes). On a quand même mené une réflexion avec les enfants sur le fait que c'est quand même mieux de profiter de la récré pour aller aux toilettes. Ca perturbe moins la vie de la classe. Nous n'avons même pas rédigé de règlement spécifique à ce sujet, car il nous semble que ça coule de source (c'est le cas d'le dire !). Nous avons donc un accord tacite, valable pour tous (y compris les instits : on signale aux enfants qu'on va au petit coin. Si le téléphone sonne, vous faites patienter...) Il y a un seul élève qui a causé des problèmes à répétition dans le couloir d'accès aux toilettes, qui s'enferme à clef après avoir mis le feu à un coin de la récré. Pour celui-là, la condamnation (après moult récidives) est de demander la permission pour y aller. Pour la petite histoire, en ce moment, nous menons une enquête discrète pour savoir qui fait pipi dans le récipient de la brosse des WC... |
Patrick GALLAND A Moussac, les enfants circulent librement puisque ça fourmille en permanence. La confiance réciproque est une règle de base et les manquements aux règles de vie sont examinés et gérés en conseil de coopérative chaque vendredi. Dans ce cadre, le "libre-pipi" ne se pose pas. Cependant, les petits (4-5 ans) me disent quand ils vont aux toilettes surtout quand ils ont des problèmes de bretelles ou fermetures récalcitrantes. Ils ne demandent pas la permission mais m'informent (pas tous, et pas systématiquement). Et je trouve très poétique Lolita (5 ans) qui déclare à tous (souvent quand on est en réunion) : "Ze va pisser !" Nous avons déjà eu à discuter du fait de choisir les WC plutôt que le mur de la cour ou la mare pour faire pipi. Et aussi que pour jouer à la dinette, il valait mieux prendre de l'eau et la teinter avec ce qu'on veut (herbes, sable, encre) plutôt que faire pipi dans les casseroles. Mais à part ces débordements épisodiques, tout se passe pour le mieux. |
indispensable pour les connexions cérébrales Michel Duckit A Sardieu (38), les enfants de ma classe de cycle III peuvent aller aux toilettes à n'importe quel moment ; ma seule exigence, c'est qu'ils me le signalent. De la même façon, ils peuvent aller boire : c'est indispensable pour les connexions cérébrales. C'est évidemment pareil pour se déplacer dans la classe : ils ne me demandent pas la permission pour aller chercher un dictionnaire, une fiche de travail, jeter un papier à la poubelle, changer de table pour travailler avec un(e) copain/copine ... D'après les stagiaires qui sont venus, ça brasse, mais ce n'est pas bruyant. Moi, je trouve que si, de temps en temps. |