LE CAS DU LIBRE PIPI

 

Cela "brasse" mais ce n'est pas trop bruyant !

Le problème du libre pipi ne se pose pas !

On y va quand on veut... et pourtant, il peut y avoir des problèmes !

Il y a bien quelques petits problèmes ... qui ont des causes.

Ecrire avec son pipi dans la neige

Ca coule de source !

Ca fourmille ...

Pour faire pipi mais aussi pour boire !

 

 

 

 

 

Ecrire son nom avec son pipi dans la neige !

C'est drôle de voir passer ces messages, quand on a travaillé toute savie dans une école Freinet, où le libre pipi à été une évidence totale.... Pendant que dans les règlements d'écoles catholiques (chez nous en Flandre 65% des écoles subventionneés par l'état) on en parle tres souvent. On expecte les enfants à l'age de 6 ans d'avoir une conctrôle parfaite sur leurs systèmes d'excrétations... Remarquable!

Cette petite phrase de Sylvie pourriait devenir un grand slogan d'une pédagogie qui défend la libre expression, communication, recherche et la coopération comme axes centrales.... Non, pas de blague. La phrase fait appèl aux écritures de Wilhelm Reich et son chef d'oeuvre "Characteranalysis" où il décrit l'importance de cette fase de développement de contrôle sur le système final du processus de digestion humaine dans le dévelopement des systèmes emotives-physiques humaines. Reich explique que c'est en enforcant le développement hative de ce système, que dans chaque personne on introduit une armure afin que différentes processus emotio-sensorielles (exhaltant dans nos systèmes sexuelles) seront bloquès. Dans la litérature Flamande il existe le livre "Pallieter" de Felix Timmermans, où un des moments de suprème libération du personnage est quand il arrive a écrire son nom en faisant pipi dans la neige vierge... Et chaque Flamand né avant1965 connaît cette histoire...

Comme dans le sujet de mon message, la frontière entre le sérieux et la blague est très limité... Ca nous rend proche du rire que vers le sérieux, ou peut-être, c'est là où le sérieux et l'éclatement de la joie humaine se rencontrent....

Patrick STUBE (Belgique)

 

 

 

 

 

 

 

Cela "brasse" mais ce n'est pas trop bruyant !

A Sardieu (38), les enfants de ma classe de cycle III peuvent aller aux toilettes à n'importe quel moment ; ma seule exigence, c'est qu'ils me le signalent. De la même façon, ils peuvent aller boire : c'est indispensable pour les connexions cérébrales.

C'est évidemment pareil pour se déplacer dans la classe : ils ne me demandent pas la permission pour aller chercher un dictionnaire, une fiche de travail, jeter un papier à la poubelle, changer de table pour travailler avec un(e) copain/copine ...

D'après les stagiaires qui sont venus, ça brasse, mais ce n'est pas bruyant. Moi, je trouve que si, de temps en temps, mais je vieillis ...

Michel D

 

 

 

 

 

 

 

 

Le problème du libre pipi ne se pose pas
... et les manquements aux règles simplement discutés

A Moussac, les enfants circulent librement puisque ça fourmille en permanence.

La confiance réciproque est une règle de base et les manquements aux règles de vie sont examinés et gérés en conseil de coopérative chaque vendredi. Dans ce cadre, le "libre-pipi" ne se pose pas. Cependant, les petits (4-5 ans) me disent quand ils vont aux toilettes surtout quand ils ont des problèmes de bretelles ou fermetures récalcitrantes. Ils ne demandent pas la permission mais m'informent (pas tous, et pas systématiquement).

Et je trouve très poétique Lolita (5 ans) qui déclare à tous (souvent quand on est en réunion) : "Ze va pisser !"

Nous avons déjà eu à discuter du fait de choisir les WC plutôt que le mur de la cour ou la mare pour faire pipi. Et aussi que pour jouer à la dinette, il valait mieux prendre de l'eau et la teinter avec ce qu'on veut (herbes, sable, encre) plutôt que faire pipi dans les casseroles.

Mais à part ces débordements épisodiques, tout se passe pour le mieux.

Patrick

 

 

 

 

 

 

On y va quand on veut... et pourtant, il peut y avoir des problèmes !

A Rencurel, on fait comme les copains, on y va quand on a besoin. La seule contrainte est de le signaler à l'instit (dans les deux classes). On a quand même mené une réflexion avec les enfants sur le fait que c'est quand même mieux de profiter de la récré pour aller aux toilettes. Ca perturbe moins la vie de la classe. Nous n'avons même pas rédigé de règlement spécifique à ce sujet, car il nous semble que ça coule de source (c'est le cas d'le dire !). Nous avons donc un accord tacite, valable pour tous (y compris les instits : on signale aux enfants qu'on va au petit coin. Si le téléphone sonne, vous faites patienter...)

Il y a un seul élève qui a causé des problèmes à répétition dans le couloir d'accès aux toilettes, qui s'enferme à clef après avoir mis le feu à un coin de la récré. Pour celui-là, la condamnation (après moult récidives) est de demander la permission pour y aller.

Pour la petite histoire, en ce moment, nous menons une enquête discrète pour savoir qui fait pipi dans le récipient de la brosse des WC... C'est pas vous des fois ?!?

Jean-Christophe D

 

 

 

 

 

Il y a bien quelques petits problèmes ... qui ont des causes.

Dans ma classe (cycle 1 et 2), les enfants vont librement aux toilettes, très rarement , certains éprouvent le besoin de me le signaler. Le seul problème est qu'ils doivent appeler pour "se faire essuyer"(s'ils me préviennent, c'est pas mieux car parfois j'oublie).

Tout s'est toujours bien passé jusqu'à la semaine dernière où j'ai retrouvé une petite de deux ans transvasant l'eau d'une cuvette de WC à l'autre(nous avons deux WC et un lave-main dans une même pièce).... avec le verre qui nous sert à boire!

Depuis je lui ai installé un coin eau avec des récipients pour transvaser...Après enquête , il s'est avéré qu'elle n'a ni toilette ni eau courante chez elle.

Sylvette B.

 

 

 

 

 

 

Ca coule de source ...

Jean-Christophe Dye

A Rencurel, on fait comme les copains, on y va quand on a besoin. La seule contrainte est de le signaler à l'instit (dans les deux classes). On a quand même mené une réflexion avec les enfants sur le fait que c'est quand même mieux de profiter de la récré pour aller aux toilettes. Ca perturbe moins la vie de la classe.

Nous n'avons même pas rédigé de règlement spécifique à ce sujet, car il nous semble que ça coule de source (c'est le cas d'le dire !). Nous avons donc un accord tacite, valable pour tous (y compris les instits : on signale aux enfants qu'on va au petit coin. Si le téléphone sonne, vous faites patienter...)

Il y a un seul élève qui a causé des problèmes à répétition dans le couloir d'accès aux toilettes, qui s'enferme à clef après avoir mis le feu à un coin de la récré. Pour celui-là, la condamnation (après moult récidives) est de demander la permission pour y aller.

Pour la petite histoire, en ce moment, nous menons une enquête discrète pour savoir qui fait pipi dans le récipient de la brosse des WC...

 

 

 

 

 

 

Ca fourmille ...
Patrick GALLAND

A Moussac, les enfants circulent librement puisque ça fourmille en permanence.

La confiance réciproque est une règle de base et les manquements aux règles de vie sont examinés et gérés en conseil de coopérative chaque vendredi. Dans ce cadre, le "libre-pipi" ne se pose pas. Cependant, les petits (4-5 ans) me disent quand ils vont aux toilettes surtout quand ils ont des problèmes de bretelles ou fermetures récalcitrantes. Ils ne demandent pas la permission mais m'informent (pas tous, et pas systématiquement).

Et je trouve très poétique Lolita (5 ans) qui déclare à tous (souvent quand on est en réunion) : "Ze va pisser !"

Nous avons déjà eu à discuter du fait de choisir les WC plutôt que le mur de la cour ou la mare pour faire pipi. Et aussi que pour jouer à la dinette, il valait mieux prendre de l'eau et la teinter avec ce qu'on veut (herbes, sable, encre) plutôt que faire pipi dans les casseroles.

Mais à part ces débordements épisodiques, tout se passe pour le mieux.

 

 

 

Pour faire pipi mais aussi pour boire !
indispensable pour les connexions cérébrales
Michel Duckit

A Sardieu (38), les enfants de ma classe de cycle III peuvent aller aux toilettes à n'importe quel moment ; ma seule exigence, c'est qu'ils me le signalent.

De la même façon, ils peuvent aller boire : c'est indispensable pour les connexions cérébrales.

C'est évidemment pareil pour se déplacer dans la classe : ils ne me demandent pas la permission pour aller chercher un dictionnaire, une fiche de travail, jeter un papier à la poubelle, changer de table pour travailler avec un(e) copain/copine ...

D'après les stagiaires qui sont venus, ça brasse, mais ce n'est pas bruyant. Moi, je trouve que si, de temps en temps.