sur l'exercice des
libertés
(les droits et les obligations)
Sanctions de faits délictueux commis à l'intérieur des locaux scolaires |
Le droit de participation
Demande et proposition Madame Denise CACHEUX, dans son rapport d'information
sur les droits de l'enfant, à l'Assemblée
nationale, en 1990, avait considéré que le
droit d'expression, accordé aux enfants par la
Convention, pouvait être décomposé en
trois points: Nous pensons que l'éducation à une
citoyenneté active et responsable implique que les
enfants, à l'école, puissent participer,
individuellement et collectivement, aux décisions
concernant la vie scolaire et les apprentissages. Ainsi,
en exerçant des droits et des libertés, ils
feront l'apprentissage "des règles de vie qui
régissent l'école et la
société", des "repères sociaux
indispensables", des obligations et des limites, comme
vous le préconisez
J'ai été surpris d'apprendre , par le
"Journal du Droit des Jeunes" ( 147, septembre 1995),
que, les 11 et 12 mai dernier, à la 4ème
réunion du Comité de coordination du Projet
politique de l'enfance sur la participation des enfants
à la vie familiale et sociale, au Conseil de
l'Europe, la France avait émis de vives
réserves sur plusieurs points de l'avant-projet de
Recommandation aux Etats-membres et notamment sur:
.je souhaite vivement connaître quelles
mesures vous comptez prendre: Réponse Monsieur le Député Vous avez bien voulu appeler mon attention
sur l'éducation à la citoyenneté
active et responsable des enfants à
l'école. Conformément aux dispositions de
l'arrêté du 22 février 1995 fixant
les nouveaux programmes de l'école primaire et,
plus généralement, aux priorités
définies par le Nouveau contrat pour
l'école, l'éducation civique est
dispensée dans toutes les écoles. Conçue comme devant amener les
élèves à assimiler peu à peu
les règles de vie qui régissent
l'école et la société,
l'éducation civique conjugue des apprentissages
systématiques et une pratique qui, au jour le
jour, tire parti de l'expérience. La réflexion sur la pratique
quotidienne amène les maîtres à
expliquer et à justifier les règles de la
vie sociale, en référence à des
valeurs reconnues par notre société et dont
la prise de conscience par l'élève est
constitutive d'une morale de la
responsabilité. Une opération particulière,
conduite en collaboration avec l'Assemblée
nationale, "le Parlement des enfants", offre aux
enseignants la possibilité d'organiser avec leurs
élèves des "travaux pratiques" grandeur
nature. Depuis la première session qui a eu lieu
en 1994, elle permet de faire connaître à la
France entière la qualité du travail
réalisé dans les classes à cette
occasion, et de faire mesurer le sérieux et
l'engagement des élèves de CM2 lorsqu'ils
sont en situation de prendre effectivement leur part de
responsabilité civique. Des associations, telles que l'Office central
de la coopération à l'école, la
Jeunesse au plein air, l'Union sportive de l'enseignement
du premier degré, la Ligue de l'enseignement ou
l'Institut coopératif de l'école moderne,
régies par la loi de 1901, fonctionnent en
collaboration avec l'école et offrent aux
élèves la possibilité de s'exprimer
et de participer activement à différents
travaux effectués en classe. Au sein de chaque école, la
coopérative a un rôle pédagogique et
éducatif important. Sa gestion est assurée
par les élèves eux-mêmes avec l'aide
des maîtres. Elle contribue à l'exercice,
par les élèves, de responsabilités
collectives et individuelles, et donne lieu à des
activités d'ordre économique et civique;
elle développe la solidarité et la
citoyenneté par la prise de conscience des droits
et devoirs de chacun En ce qui concerne les questions juridiques
liées à la création de nouvelles
instances de participation des élèves, je
vous suggère de prendre l'attache de la
délégation aux relations internationales et
à la coopération du Ministère de
l'éducation nationale, de l'enseignement
supérieur et de la recherche, qui pourra
répondre à votre attente. Commentaire L'appréciation du sérieux et de
l'engagement des élèves "lorsqu'ils sont en
situation de prendre effectivement leur part de
responsabilité civique", l'accent mis sur
l'exercice par les élèves "de
responsabilités collectives et individuelles" dans
le cadre de la coopérative, sont des
éléments positifs pour une pratique des
droits de l'enfant à l'école. Mais, pour
que tous les enfants puissent exercer cette
citoyenneté active et responsable, il est
nécessaire qu'un cadre juridique soit donné
à cette participation. Le travail, que je
mène avec des équipes pédagogiques,
m'a amené à penser que le règlement
intérieur des écoles maternelles et
élémentaires pourrait être le point
d'appui juridique à l'exercice des droits et
obligations dont les enfants sont titulaires. . Un cadre juridique est nécessaire
pour l'application des libertés La loi d'Orientation sur l'Education du 10
juillet 1989, stipule dans son article 10: " Les obligations des élèves
consistent dans l'accomplissement des tâches
inhérentes à leurs études; elles
incluent l'assiduité et le respect des
règles de fonctionnement et de la vie collective
des établissements. Dans les collèges et les lycées, les
élèves disposent, dans le respect du
pluralisme et du principe de neutralité, de la
liberté d'information et de la liberté
d'expression. L'exercice de ces libertés ne peut
porter atteinte aux activités
d'enseignement. Il est créé, dans les lycées,
un conseil des délégués des
élèves, présidé par le chef
d'établissement, qui donne son avis et formule des
propositions sur les questions relatives à la vie
et au travail scolaire". Dans sa circulaire 91-052 du 6 mars 1991, le ministre,
Lionel JOSPIN, rappelle qu' "il convient da faire
observer, ainsi que l'a estimé le Conseil d'Etat,
que les élèves des lycées et
collèges de l'enseignement public disposent
déjà, en droit et en fait, au plan des
principes, dans les conditions du droit commun et, dans
la mesure où ils ont la capacité juridique
de les exercer, des droits reconnus respectivement par
les lois du 30 juin 1881 sur la liberté de
réunion, du 29 juillet 1881 sur la liberté
de la presse et du 1er juillet 19O1 relative au contrat
d'association. Le règlement intérieur, qui devra
être examiné et, le cas
échéant, modifié en
conséquence, précisera la façon dont
ces droits peuvent s'exercer concrètement au sein
des établissements d'enseignement..." Bien que les enfants fréquentant l'école
maternelle et l'école élémentaire
sont eux aussi titulaires des libertés
individuelles et collectives, droits reconnus par la
Convention internationale des droits de l'enfant , aucune
mention n'est faite ni dans la loi d'orientation, ni dans
des décrets et des circulaires ultérieurs,
des conditions d'exercice de ces droits. Or les observations menées dans les classes
coopératives, depuis de nombreuses années,
montrent que les enfants ont des compétences
à exercer leurs droits de manière autonome
, si les éducateurs leur en donnent les moyens et
les accompagnent dans la construction de leur autonomie
sociale. J'envoie donc une seconde lettre à
François BAYROU.
La France a ratifié la Convention
internationale des droits de l'enfant et s'est donc
engagée " à faire largement connaître
ses principes et ses dispositions par des moyens actifs
et appropriés, aux adultes comme aux enfants". (
article 42)
Le 25-3-96, Jacques FLOCH,
député-maire de Rezé à qui
j'ai demandé d'intervenir, reçoit une
réponse.
. Appréciation du sérieux et de
l'engagement des élèves
Droits et obligations des élèves
Demande et proposition
Réponse
Commentaire
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Sanctions de faits délictueux commis à l'intérieur des locaux scolaires
Demande et proposition
Réponse Réponse du Directeur des Ecoles du 10-12-96 Commentaire La réponse apporte des précisions sur l'accès à l'école mais ne fait aucune mention du traitement des délits commis à l'intérieur de l'école. Or vols, rackets, agressions sexuelles, agressions physiques existent aussi dans les écoles du 1er degré et posent problème aux enseignants quant à leur traitement. Quelles réponses : : pédagogique ? disciplinaire ? pénal ? |
Convention Internationale des Droits de l'enfant et règlement intérieur
et à Ségolène ROYAL le 29-6-97 Demande et proposition Le vote par le Parlement de la loi instituant une Journée nationale des Droits de l'Enfant le 20 novembre , vos instructions aux enseignants afin qu'ils informent les enfants sur la Convention internationale et les sensibilisent "à leurs droits et obligations" et l'avis du Conseil d'Etat concernant "le droit d'exprimer et de manifester leurs croyances religieuses à l'intérieur des établissements scolaires" ont amené des équipes pédagogiques à s'interroger sur le respect, dans le cadre de la vie scolaire, des droits et libertés fondamentales accordés aux enfants par la Convention . Réponse réponse du Directeur des Ecoles, Marcel DUHAMEL, le 30-10-97 Commentaire Que la protection des enfants contre la maltraitance et les abus sexuels ait progressé à l'école maternelle et élémentaire, est un fait. |