Premiers bilans

j'ai alors compris que je pouvais faire prendre conscience aux enfants que chaque fois qu'ils faisaient quelque chose pour eux comme pour nous ils mettaient en jeu énormément de compétences, de savoirs.

Catherine Chabrun

Les échanges de savoirs grâce à nos échanges se sont ancrés. Au départ, c'était un apport "philosophique" pour donner aux enfants une pratique de comportements et puis ils sont devenus essentiels suite aux échanges sur les compétences, j'ai alors compris que je pouvais à la fois diminuer les passages des brevets scolaires (récupérer du temps) et faire prendre conscience aux enfants que chaque fois qu'ils faisaient quelque chose pour eux comme pour nous ils mettaient en jeu énormément de compétences, de savoirs.

En fait chaque blason est très riche, les situations qu'on met en place dans la classe en sont le révélateur. Et si on ajoute le partage, les blasons ne peuvent que s'enrichir.

Pour revenir à l'arbre, tout ce qui est écrit clairement sont des brevets soit qui proviennent des ateliers d'échanges, soit des compétences validées ensemble. Les brevets scolaires sont codés, il faut lire la description dans les brevets. Ce codage nous a aussi posé problème dans les affichages en classe, il faut souvent rechercher sa "traduction" dans les classeurs.

Il faudrait écrire le code et sa traduction. Le code étant très pratique pour le rangement des classeurs qui n'est pas chronologique, on insère les fiches quand on a fait le point, la recherche...:

Mais avec le temps qui reste, et le travail entrepris des "compétences montrées", les blasons devraient s'enrichir de mots et non de codes...

Pour l'indexation, il faut que je réfléchisse : Je voulais faire ressortir ce qui provient du "culturel" personnel des savoirs plus communautaires ?