Expérience de l'Ecole Vaudoise en Mutation

Des arbres de connaissances en papier.

 

" Le canton de Vaud vit actuellement la mise en place d’une réforme (Ecole vaudoise en mutation) s’organisant autour de quatre axes principaux :mise en place d’une pédagogie active impliquant des projets d’équipes d’enseignants sur des projets d’établissement, différentiation entre les élèves (objectifs et modalités d’apprentissage ), évaluation formative complétant l’évaluation certificative et l’évaluation ayant pour finalité d’informer parents, enseignants, administration sur les niveaux d’instruction. Comme toute mise en place de ce type, il y a eu de la part des enseignants, un appel à des techniques ou à des approches leur permettant d’entrer dans ce processus de changement. Les " arbres " font partie de ces nouvelles approches et leurs principes sont adaptés à des situations diverses :

  1. Ils constituent, dans une vingtaine de classes, une technique permettant à la fois l’identification des compétences acquises. Ils permettent le repérage individuel et collectif des compétences en tenant compte de la réalité d’acquisition.
  2. Ils sont à la base d’un projet d’équipe dans plusieurs établissement permettant aux enseignants de discuter de ce qui se passe dans leur classe et, de ce fait, de réguler leur activités pédagogiques. Dans ce cas, même si l’élève capitalisant ses compétences n’est plus au centre du dispositif, on note cependant un échange au niveau des enseignants qui de ce fait quittent leur solitude et en finissent avec la " clôture " de la classe.
  3. Dans un autre établissement, les " arbres " sont utilisés comme support à une dynamique d’acquisition de compétences en relations avec ce qui se passe entre les classes pour tout ce qui à trait aux conduites dans la cour de récréation, dans les couloirs, à la cantine… A travers cet arbre on assiste à une prise en charge progressive des modalités de fonctionnement de la vie de l’école par les élèves.

Il est intéressant de constater que les " arbres " participent à la transformation de la pédagogie en plaçant l’élève et ses processus d’apprentissage et de socialisation au centre du dispositif d’enseignement. C’est là une réalité concrètement vécu et non un slogan ou un vœux pieu.