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Anne-Claire, cm2 |
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Maxime,cm1 |
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Mathieu,cm1 |
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Sylvain,cm 1 |
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Le bonheur est dans le pré, ours-y vite, cours-y vite,
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vte, cours-y vite,
Si tu veux le rattraper, cours-y vite il va filer.
Das l'ache de serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
Dans l'ache de serpolet, cours-y vite il va filer.
e pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
De pommier en cerisier, cours-y vite il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours- vite, cours-y vite,
Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé.
Paul Fort
Le sable rouge est come une mer sans limite,
Et qui flambe, muette, affissée en son lit,
Une ondulation immobile rempli
L'orizon aux vapeurs de cuivre où l'homme habite.
Nulle vie nul bruit. Tous les lons repus
Dormnt au fond de l'autre éloigné de cent lieues,
Et la girafe boit dans les fontaine blees.
Hissez hut le soleil
C'est un mati d'été
Craquat comme une mûre.
Il fait joyux près de la fontaine
est le bal des vairons
-Vouez-vous nager avec moi?
Les suterelles dansent dans le pré
Devant le chen qui chasse
Les souvenis de l'été passé
t sur la balançoire
Le monde s'élève et descend
Avec des gerbes de rires.
Le renard du Gand Saint Bernard
Le renard du Grand Saint Brnard
Est tobé dans un traquenard.
Il comptat croquer un canard
Et n' aura qu' un plat d' épinard.
de lune
Sais-tu qui je suis? Le raon de lune!
Et sais-tu purquoi je viens de là-haut?
Sous les rbres noirs la nuit était brune,
Tu pouvais te perdre et glisser das l'eau,
Errer par les bois, vaguer sur la due
Guy De Maupassant
Il y a une aroire à peine luisante
Qui a entendu les voix de mes grnd 'tantes
Qui a entendu la voi de mon grand père
Qui a entendu la vox de mon père
A ces souvenirs l'aroire est fidèle
On a tort de croire qu'elle ne sait s taire
Car je cause avec elle.
Il rejete les nues comme un voile inutile
Il n'a jamas craint la lumière
Enermé dans son vol
Il n' jamais eu d'ombre
Coqulles de moissons brisées par le soleil
Toutes les feuilles das le bois disent oui
Elles ne savent dire qu oui
Paul Eluard
Je glisse avec lenteur et, dans es promenades,
Je glonne d'argent les placides salades ;
Je me prélasse au plis de leurs feuilles, le soir,
Pleine d'ase, sous l'eau que verse l'arrosoir.
Les gouttes sous on poids roulent en lourdes boules,
Quel bonhur !
Abel Bonnard
J' dmire , assis sous un portail,
Ce rese de jour dont s' éclaire
La dernière eure du travail.
Dans les terres , de nut baignée,
Je contempl, ému , les haillons
D'n vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons.
Victor Hugo
Que trois feuills d' or et qu'un bâton
de hêtre, je n'ai rie
Qu' un peu de terre à mes talos,
Que l' odeur du sor en mes cheveux
Que le relet de la mer en mes yeux,
Car j' ai marché par les chmins
De la forêt et de la géve.
Henri de Regnier
uand le soleil ajoute une fleur à ton chant
Et qe le crépuscule y met une sourdine
Le pain noir l pain blanc
Le pai couleur de mon sang
Il fau le partager aux hommes qui ont faim
Il faut souffler dessus pour rassaser tout le monde
L' amour tiet tout entier dans un morceau de pain.
le loup n' était pas .
Quand i fut près du puit,
le renard aait fui.
Qund il fut près du pré,
la pie l' avat quitté.
Quand il fut das le champ,
plus le moindre faisan .
De sa fourrue blonde et brune
Srt un parfum si doux qu'un soir
J'en fus embaué pour l'avoir
Cressée une fois, rien qu'une .
C'est l'esprt familier du lieu,
Il juge ,il préside, il ispire
Toutes choses dans son empire;
Peut-être est-il fée est-il dieu?
Charles Baudelaire
Moi,'irai dans la lune
Avec des ptits pois,
Quelques mots de fotune
Et Blanquett, mon oie.
Nous dorirons là-haut
Un p'tit peu de quinguois
Au grand pas du froid
Où l'on voit des bâteaux
Retenus par le dos.